"Les CRIs : Hygiène Numérique : La liberté commence là où s’arrêtent ceux qui exploitent vos données - illustrations."
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Cet article a été posé le 23 décembre 2021, et rédigé (seulement) le 5 février 2023.
Pourquoi une année d'écart ?
Parce qu'il était important de poser cette notion dès décembre 2021, et ensuite l'année 2022 a été intense, dense, pénible parfois (l'été), et je n'ai pas trouvé le temps de le rédiger.
Ces éléments n'en restent pas moins d'actualité.
Ces choses là, ces notions, ces constats, ... seront utiles pendant des décennies.
Il y a une autre raison, à la rédaction de cet article : là, en début 2023, je prépare la rédaction
d'un article sur des stratégies d'utilisation des
hypermarche-de-l-information-et-des-resaux-sociaux .
Un article sur : Comment utiliser du numérique sain, libre, tout en utilisant aussi les hypermarche-de-l-information et les réseaux sociaux centralisés et mondiaux, et de malbouffe-numerique.
Pour pouvoir rédiger ces nouveaux éléments, il me fallait faire de cet article pour ensuite m'appuyer dessus.
Les chapitres sont :
"Les CRIs : Hygiène Numérique : La liberté commence là où s’arrêtent ceux qui exploitent vos données - illustrations."
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"La liberté commence là où s’arrêtent ceux qui exploitent vos données"
C'est une tendance concernant le numérique, mais pas que : elle concerne aussi le trio déjà souvent constaté, du trio reglementation-administratif-numerique.
[ceux qui...] : vous avez noté la subtilité dans la formulation ?
Ce n'est pas "là où s’arrêtent l'exploitation de vos données".
Qui ferait le constat d'un vague processus pratique et technique, qui serait la cause d'une exploitation.
C'est un constat de [ceux qui...] : il y a des personnes, et des organisations (ou des entités) qui mettent en place, animent, développent et font tourner opérationnellement cette exploitation de vos données.
Le constat pointe sur des personnes et des organisations, pas sur le processus d'exploitation des données.
C'est une tendance importante, de fait, dans la période de 2023.
Voir la conclusion de l'article pour plus de détails : Conclusion : bâtir, utiliser, en posant des barrières, et librement, plutôt que lutter et résister.
Je pose le tag : La-liberte-commence-la-ou-s-arretent-ceux-qui-exploitent-vos-donnees.
Vous connaissez l'importance de l'Hygiène Numérique, de l'asservissement par les services-numériques-centralisés-et-mondiaux, et de la colonisation des populations qui est en cours.
Si besoin d'un petit rappel, vous avez pléthore d'articles dans ces pages :
articles de Constat-Reflexions-Impulsions, sur le numérique, l'intelligence artificiel, les blockchains, l'administratif, l'asservissement par les services-numériques-centralisés-et-mondiaux, la malbouffe numérique, ... et l'hygiène numérique.
Vous trouverez aussi un petit historique de l'Hygiene-Numerique sur cette page (site www.hygiene-numerique.org):
Petit historique des constats et de l'élaboration de la notion d'Hygiene-Numerique et d'Hygiene-Informatique.
Que ce soit pour l'asservissement, ou la colonisation des populations en cours, il suffit de mettre une barrière à ceux qui exploitent vos données, pour que ces asservissements s'arrêtent, et que la colonisation n'ait pas lieu, en tout cas pour vous, pour votre entreprise, pour vos associations, etc...
Il suffit de, ...
Et surtout, il faut bien voir que réciproquement, si rien n'est fait, alors il est normal que l'asservissement, et la colonisation ait lieu.
Tous les moyens sont à votre disposition :
19 mars 2019 : cri : Malbouffe Numérique ... ou Hygiène Numérique ? Profitez de votre liberté...
Il suffit de bloquer ceux qui prennent le pas sur votre autonomie et votre liberté.
Il suffit de le décider, et de s'en donner les moyens.
La phrase habituelle sur la liberté, c'est : "La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres."
Dans cette phrase, la liberté est vue comme une possibilité infinie d'expansion, et les limites viennent la restreindre.
De nos jours, avec l'internet, le domaine des possibilité est énorme.
Pas infinie, mais véritable énorme, surtout comparé à la dimension de ce qu'un individu peut faire et utiliser comme information.
Cependant, contrairement aux illusions communément répandu (ceci est un constat), la technologie, le numérique et certains types de services numériques ne sont pas forcément et de manière automatique des trucs qui libère, qui donne de la liberté.
Bien au contraire, le constat est flagrant : la technologie, le numérique et certains types de services numériques sont souvent des trucs qui enferment, contraignent les individus.
Voir cet article : 5 octobre 2021 :
Les CRIs : La technologie, l'Internet et la main-de-fer-se-referme.
La liberté est alors une notion, un concept qui s'obtient, qui se gagne, qui est imposée,... plus qu'un acquis tombé du ciel, qui serait limité par la présence des autres.
Ok, prenons la phrase dans son acception originale : "La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres."
Si vous regardez comment procède la plupart des services-numériques-centralisés-et-mondiaux, vous pouvez constater qu'ils entrent chez vous par le truchement de vos ordinateurs, homebox qui parlent, frigidaires connectés, etc...
De même, ils entrent dans les entreprises, dans les bureaux des personnes, dans les ateliers des ouvriers, via les ordinateurs, les systèmes et les services numériques qu'ils "offrent".
Ils entrent chez vous, dans votre entreprises, et se mettent derrière votre épaule pour regarder ce que vous faites.
Votre liberté s'arrête là où commence celle des autres, donc celles de ces services numériques, c'est à dire, votre liberté s'arrête là, à votre bureau et à votre épaule.
Vous voyez l'idée ?
Les autres, ce sont aussi ces services numériques, les personnes qui les fabriquent, qui les font tourner, et qui sont là, juste à coté de vous, quand vous les utilisez...
Ils limitent beaucoup votre liberté.
Tellement, qu'en terme d'asservissement, on peut dire que l'emprise est puissante.
La phrase renversée, "La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.", c'est le fait de dire :
"Hé toi !, ... pousses-toi !... va limiter ma liberté un peu plus loin, que je respire un peu là !... allez, ouste, ... dehors de mon espace de liberté que je me donne..."
Anecdote : "Si on les laissait faire, ces jeunes gens vous mangeraient des petits pâté sur la tête !"
Petite phrase dites par Jacques Dufilho dans Le Crabe Tambour de Pierre Schoendoerffer.
À la fin de la scène sur le pays Bigouden. Minute 41 environ.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Crabe-Tambour_(film)
Oui, il suffit.
En fin 2021, et encore plus en 2023, tous les moyens sont là, à votre disposition, pour vous affranchir de l'asservissement par les services-numériques-centralisés-et-mondiaux et toxiques.
Vous trouverez tout-plein d'exemples dans ce chapitre :
Historique de l'Hygiene-Numerique : Période 2018 - 2021 : L'hygiène-numérique devient une question de choix et d'exercice de sa liberté.
Ensuite, c'est une question de moyen qu'on se donne.
Certes, il faut quelques moyens.
Mais qui a dit que la liberté était un acquis automatique et inhérent à sa venue sur terre ?
Dans la période qui s'ouvre devant nous, cela sera aussi une question de buzz dans les réseaux sociaux, de média qui en parlent, d'habitudes prises par les populations, parce que c'est à la mode de faire de l'Hygiène Numérique, de "faire comme ça", d'utiliser Signal ou Mastodon, ou Matrix ou tel autre service numérique plutôt qu'un autre.
A propos de Matrix : ne pas confondre avec le film. J'avais remarqué ce logiciel et service en 2018 ou 2019 environ. En 2022, il est devenu mature et répandu.
Voir : https://cfp.capitoledulibre.org/cdl-2022/talk/SPR8QV/, ou bien https://cfp.capitoledulibre.org/cdl-2022/talk/NMQAAL/, ou bien https://club1.fr/serveur-matrix/, ou bien https://fr.wikipedia.org/wiki/Matrix_(protocole)
En 2021-22 et 2023, on voit des luttes, des résistances, des oppositions s'organiser, et se développer.
Contre les abus de certains services numériques.
Par exemple des expressions de dénonciations :
24 février 2022 :
Les CRIs : Au fil du temps : Cendrillon n'avait pas de portable, et ma femme a du crédit - illustration de la tendance la-trace-de.
Ou des expressions de refus, de résistances : La campagne de communication "Je ne suis pas une data" de l’association de consommateurs UFC Que choisir
Bien entendu, il y a toujours l'Electronic Frontiers Fondation (EFF), ou la Quadrature du Net, associations active, qui militent pour la liberté sur Internet.
Dans leur activité régulières et habituelles.
Cependant, le constat est facile à faire : Il n'est point besoin de lutter ou de s'opposer contre ces autres services numériques toxiques,
et la Malbouffe-Numerique en général.
Il suffit de bâtir son utilisation saine du numérique, avec Hygiène-Numérique, et vivre et utiliser ces moyens là, sans se soucier de ceux de la Malbouffe-Numerique.
Illustration avec une comparaison simple : est-ce que les gens qui mangent une nourriture saine passent leur temps à lutter et résister contre la malbouffe alimentaire ?
À lutter et résister contre les fast-food, les plats cuisinés, en conserves ou surgelés plein de trucs pas sains dedans ? etc...
Ils vivent leur vie, mangent ce qu'ils ont décidé de manger, s'en donne les moyens,
et ne s'occupent pas tant que cela des autres qui s'intoxiquent à petit feu avec des sodas
et des produits alimentaires de mauvaise hygiène (trop de sucre, de gras, de sel, ... de conservateurs, colorants et autres produits chimiques,...).
Pour le numérique, c'est pareil : il suffit de bâtir son numérique sain, de mettre en place une bonne Hygiene-Numerique, et de vivre avec celui là, sans se soucier de la malbouffe-numérique des autres.
En début 2023, il est intéressant de constater que cette évolution, concernant l'Hygiene-Numerique, suit les tendances d'évolution plus générale du moment :
24 janvier 2023 :
Les CRIs : La tendance tout-a-la-fois-aventure-et-cadrage.
3 janvier 2023 :
Les CRIs : Au fil du temps : Bonne année 2023 ! 2023, Aventures, ouverture, désinvolture. Gros ménage du passé, faut qu'on voit, mouvement en convoi. Main-de-fer-se-referme.
Ce sont les barrières, les cadrages, qui permettent l'aventure et d'évoluer au quotidien dans un numérique sain, donc libre.
Et pour faire cela de manière pratique et concrète, vous avez plein de sites et d'infos, et d'associations pour vous indiquer quoi faire, et vous aider à le faire :
Une petite illustration de ces aspects de liberté, qui aurait déjà disparu.
Et le livre 'Sans la liberté' de François Sureau (Site Babelio.com).
L'article « La liberté a déjà disparu en France » La brillante intervention de François Sureau sur la perte de nos libertés (Site Babelio.com).
"François Sureau était l'invité de l'émission « Le grand entretien de 8h20 » duffusée le mardi 24 septembre 2019 sur France Inter."
Emission France Inter : François Sureau : "La liberté a déjà disparu"
Le grand entretien de 8h20 par Nicolas Demorand et Léa Salamé (8h20 - 24 Septembre 2019 - François Sureau)
L'enregistrement sonore de l'interview est là :
Enregistrement sonore de l'interview : François Sureau : La liberté a déjà disparu - 24/09/2019
Au temps : 13 mmin 36 sec.
À propos de "l'organisation collective de la peur"...
Voir : 16 août 2021 (4/5):
Les CRIs : La peur n'est rien,... sans le sentiment d'insécurité. La trouille non plus.
Au temps : 13 mmin 40 sec.
À propos de "et non pas, d'une certaine manière, un encadrement si je puis dire d'une société de l'aventure"...
Voir :
"un encadrement si je puis dire d'une société de l'aventure" : et bien visiblement, là, en 2023, on y est... et si l'on peut dire, ... on va être servi !
Constat à l'écoute de cette interview : l'interview est très intéressante. Cependant 25 min sur la liberté, et pas un mot sur le numérique. Que du physique, des aspects de corps, du corporel, ...
Constat 2 : ils ont failli en parler, à la fin, en parlant de M. Swnoden. Mais ils n'ont parlé que de M. Swnoden, et sa situation actuelle. Et on glisse... magnifique !
Peut être dans quelques année... on parlera dans les média mainstream de liberté et de services numériques.
Constat : la liberté a disparu. Soit. C'est en tout cas ce qu'il dit et écrit.
Pour ce qui de votre utilisation du numérique : tout est là, à votre disposition.
Ce n'est qu'une question de décision, et de moyens qu'on se donne.
Et la notion de Zero-trust, vous connaissez ?
Si vous voulez voir jusqu'où vont certaines personnes, quand il s'agit d'établir leur liberté dans le numérique, ... un liberté qui n'a pas disparu.
Elle n'est simplement pas évoqué, par les média de mass.
Voir : https://en.wikipedia.org/wiki/Zero_trust_security_model.
Un article de l'Anssi, l'agence du gouvernement pour la sécurité informatique :
https://www.ssi.gouv.fr/agence/publication/le-modele-zero-trust/
Extrait : "Chapitre 1. Principes du Zero Trust : une remise en cause de la « confiance implicite » accordée dans le modèle périmétrique"
Un article par une entreprise motivée par ces choses là :
https://www.cyberark.com/fr/what-is/zero-trust/
Une illustration de ces enjeux concernant la liberté des personnes, via les éléments très intéressants publiés par Caroline Lequesne-Roth, tant dans l'étude juridique, philosophique que pratique, des enjeux de l'utilisation des algorithmes, de l'intelligence artificielle, du big data, dans et par les services publiques.
C'est une vision claire, globale, de ce qu'il se passe, via l'utilisation des outils et services numériques, dans la société.
1) Une présentation audio publiée en décembre 2020.
Séance. Surveillance, sécurité et libertés en temps de crise. Jeudi 10 décembre 2020.
Séances du séminaire de l'EHESS Socio-philosophie du temps présent. Enjeux épistémologiques, méthodologiques et critiques 2020/2021
Avec les interventions de :
Caroline Lequesne-Roth, maître de conférence en droit public à l'Université Côte d'Azur, Du biopouvoir à la Gorgone, Réflexions sur le pouvoir à l'ère digitale
...
La séance est présentée là : https://cvpip.wp.imt.fr/2020-2021-socio-philosophie-du-temps-present/
L'enregistrement n'est plus en ligne, mais je l'avais mis de coté en 2020, quand il est sorti, pour l'écouter tranquillement en mode local sur mon appareil (et non pas en streaming).
L'ensemble de la séance n'est pas passionnant pour les non spécialistes, à part la partie de 30 min de l'intervention de Caroline Lequesne-Roth qui est claire, limpide, pour tout un chacun (ou tout citoyen).
Vous trouverez l'extrait (30 min) de la présentation de Caroline Lequesne-Roth, là :
Enregistrement sonore de l'intervention Caroline Lequesne-Roth : Seance EHESS - Surveillance securite et libertes en temps de crise - 10/12/2020
C'est une présentation très intéressante.
Notamment à la min 6, sur la transformation profonde de notre représentation du pouvoir. Nature du pouvoir et formes du pouvoir.
Je vous laisse découvrir.
2) La publication : "Du biopouvoir à la Gorgone : Réflexions sur le pouvoir à l’ère digitale"
Un texte très intéressant de réflexion sur les services publiques, le pouvoir, ... et les services numériques, les outils numériques, et leur utilisation.
Caroline Lequesne Roth, « Du biopouvoir à la Gorgone », Éthique publique [En ligne], vol. 23, n° 2 | 2021, mis en ligne le 28 février 2022, consulté le 06 février 2023. URL : http://journals.openedition.org/ethiquepublique/6538 DOI : https://doi.org/10.4000/ethiquepublique.6538
Caroline Lequesne Roth est maître de conférences en droit public, habilitée à diriger les recherches, à l’Université Côte d’Azur (Nice). Directrice de la Fablex (clinique du droit de l’intelligence artificielle) de 2018 à 2020, elle est aujourd’hui responsable du Master II Droit algorithmique et gouvernance des données.
Ses travaux portent sur les enjeux normatifs et conceptuels de la digitalisation des services publics à l’heure de l’intelligence artificielle et du big data. Elle est l’auteur de diverses études relatives à l’encadrement des technologies de surveillance (reconnaissance faciale), la redevabilité algorithmique, et les relations entre technologie, science et pouvoir.
Elle est membre de l'OEP, L’Observatoire de l’Éthique Publique.
https://www.observatoireethiquepublique.com/dt_team/caroline-lequesne-roth/
De même que l'on peut constater des refus, des oppositions, des luttes et des mouvements de résistances s'organiser, et se développer,...
On peut aussi constater que les solutions saines se développent aussi. Et depuis bien plus longtemps.
Les outils et services numériques pour l'Hygiene-Numerique sont établis, matures, efficaces et disponible en abondance et variété.
Pour le dire autrement : certes on peut lutter et résister. Pourquoi pas.
Certes, c'est peut être important pour ceux qui existent dans le fait de lutter.
Cependant bâtir, et utiliser les outils et services numériques, avec de l'Hygiene-Numerique : c'est plus intéressant.
Pour se faire une bonne Hygiene-Numerique, il est nécessaire de poser quelques barrières.
Donc faire des choix, décider, et se donner quelques moyens.
"La liberté commence là où s’arrêtent ceux qui exploitent vos données"
Il y a beaucoup à faire pour bâtir, poser quelques barrières et utiliser du numérique sain, donc libre.
Ensuite, le domaine de l'Internet, du numérique en général, est vaste. Immense.
Là, en début 2023, le constat est flagrant dans ce domaine : pour le numérique, il est probable que la liberté et le respect des personnes s'obtiendront par le cadrage, la mise en place rigoureuse des moyens appropriés, le ménage des moyens obsolètes et douteux.
Probablement aussi par : défendre farouchement le territoire.
Pour ceux qui le décideront et le réaliseront.
Et pour faire cela de manière pratique et concrète, vous avez plein de sites et d'infos, et d'associations pour vous indiquer quoi faire, et vous aider à le faire :
"Les CRIs : Hygiène Numérique : La liberté commence là où s’arrêtent ceux qui exploitent vos données - illustrations.
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