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Je ne sais pas combien il faut de minutes pour lire cet article.
Mais je vous invite à prendre le temps de lire... tranquillement, ... et de prendre le temps qu'il faudra....
Comme un yoga, une méditation, .... un moment de réflexion,...
L'année va peut-être passer très vite,... alors,... prenez votre temps.
L'année 2020 est une année extra-ordinaire.
Cela se voyait dès janvier :
Bonne année ! 2020... divin !... 2020... et ben !... et 2020... les besoins...
J'avais cru prendre beaucoup de risque, au moment d'écrire et de publier cet article. J'avais trouvé qu'il annonçait des choses "vraiment pas sympa".
J'ai pris le risque, parce qu'après réflexion, je savais que c'était juste.
Au regard du début d'année, là, en mai 2020, on eu la confirmation : c'était en effet juste d'écrire ces choses-là.
Les évènements se sont avérés encore plus extra-ordinaire, et "pas sympa" que ce que j'avais écrit et décrit.
Dans l'article de Bonne Année de janvier, il y avait déjà un déroulé, pour toute l'année.
C'était un "Déroulé rapide de l'année", focalisé sur :
"sur les sursauts, les impulsions, les stupéfactions, les confrontations, les débats houleux, les tentatives de guerres (et oui, toujours ce constat que les guerres ne s'installent pas, elles en reste à des tentatives....)."
Là, dans cet article, je détaille les périodes : elles sont, maintenant, encore plus claires qu'en janvier.
A ce propos : les "tentatives de guerres"... on les a bien vue !
mon expression était tatonnante, en janvier, mais il s'agit bien de guerre qui n'en sont pas vraiment au sens propre du mot.
Les chapitres sont :
Comme indiqué dans l'article de janvier :
"En mai et juin, les choses seront en apparence plus calmes. Il y aura plus une dissimulation des choses, de tendance à prendre les choses plus en douceur, ... mais pour continuer à "faire avancer les choses"."
Deux grandes tendances de fond, pour cette période :
Cela ne va pas être simple d'expliquer tout ce qu'il va se passer dans cette période, sous cette tendance là.
Je vais donner quelques très grandes lignes, comme ça, jetée sur le fichier (papier, on aurait dit avant).
Et puis des notions, des idées, des points plus précis, ... aussi exprimés "comme ça".
Les grandes lignes :
Quelques points plus précis, ci-après...
La "distanciation sociale" : une distance dans les interactions entre les gens, c'est évident.
Le numérique vient souffler encore plus fort sur la distanciation physique des corps dans les rencontres quotidiennes.
On assiste à une double distanciation : celle des corps, lors des rencontres, ... et celle des êtres et des esprits, via le numérique.
La mise à distance va s'intaller, là. Elle n'était qu'un pis allé du confinement.
Là, elle va s'installer, avec une légitimité qui s'impose d'elle même.
Ce n'est pas la faute au numérique, à l'argent, au capitalisme, ... ou autre... c'est parce que les gens veulent ça !
L'impulsion plaisir est remplacée par
réfléchir-avant-d-agir : aller chez le coiffeur... aseptisé ? acheter un produit... sans pouvoir le saisir dans un présentoir et le remettre, "comme ça" ?...
Vous imaginez de choisir un rouge à lèvre en demandant à une personne de vous le donner, pour le regarder de près.... et de l'essayer avec les mesures sanitaires ??? cela va être vachement impulsif comme achat.
Je n'écris pas que c'est mal, ... j'écris que cela va être comme cela, et que donc il va y avoir une refrénationd des achats impulsions, et donc une mise en place d'une réflexion avant tout achat.
En gros : comme beaucoup de choses vont se faire dans la distance, dans la précaution sanitaire, etc... les impulsions auront bien du mal à pouvoir se faire. On va réflechir avant de demander quelque chose, ou d'aller l'acheter,... ou même de sortir de chez soi, comme c'est déjà le cas.
Le point important : comme pour les autres, il s'agit de bien voir que là, c'est une prise de conscience en profondeur qui se fait, et une remise en question profonde, sur les valeurs, qui va bousculer.
Le désir : la mise à distance va parfois atiser le désir. Dans la période, ces mises à distances amènent à une prise de conscience du désir, et de l'intensité du désir pour certains objets.
La distance va en général freiner l'assouvissement des désirs : de la frustration sera ressentie.
Distance, désir, frustration seront un joli cocktail pour les remises en questions et les prises de conscience concernant les plaisirs, la jouissance, les avantages qui sont considérés comme acquis, les habitudes qui ne font même plus plaisir, etc.
Corrélativement à l'adoption et la généralisation de l'usage des moyens informationnels au lieu des moyens matériels, il y aura une prise de conscience vive du "goût des vraies choses" : le goût des choses faites en mode matériel, physique sera réapprécié à sa juste valeur.
Exemple typique : les apéros, les rencontres entre les gens, en présence, ... versus les apéros en visioconf et ce genre de trucs qui se sont installés. Le Kravail en présence, versus le téléKravai et les réunions de Kravail à distances.
Des équilibres émergeront de manière tatonnante (en tatonnement physique ? ... ou en "t'attend quoi" ?... pour t'y mettre, à la visioConf...).
Pour l'argent, il y en aura encore beaucoup. Mais la valeur de l'argent, et surtout la valeur et la richesse dans le monde, seront réévalués, recalculés,... et le compte sera probablement pas terrible.
On pourrait voir un début d'attaque des monnaies. La monnaie étant un des éléments qui procèdent de la confiance dans la société, et dans le contrat social.
Globalement, autant la communication sera rapide et efficace sur le plan informationnel, autant les plaisirs et la sensualité ne seront pas au rendez-vous.
Autrement dit, beaucoup de blabla, pas beaucoup de chocolat.
Beaucoup de Kravail, pas beaucoup de vacances.
Et la prise de conscience de ces nouveaux équilibres là.
Vous entrevoyez là une des raisons, parmi d'autres, des stupéfactions, confrontations, choc d'opinions, ... qui auront lieu dans la période suivante, de juillet à septembre 2020. Voir le chapitre suivant.
Autre facette : on verra aussi, à travers les prises de conscience et les remises en questions, apparaître parfois un sentiment très fort, parfois, de sentir quelque chose, mais de ne pas pouvoir vérifier, ni prouver, ce qui est vu ou ressenti.
L'impression de dissimulations, d'erreurs qui n'ont pas été vues, de décisions qui ont été prises sur de mauvaises informations, ou pire, pour de mauvaises raisons.
Je ne dis pas qu'il y aura des méchants ni que tout cela sera vrai : je dis qu'il y aura un sentiment, une impression de choses ou d'informations dissimulées.
De même que l'on a facilité la consommation des produits, en les mettant sous emballages plastiques, on va faciliter et généraliser à grande échelle les interactions entre les êtres humains, en mettant les contacts derrière des masques et des écrans en plexiglass : on va vers une standardisation des interactions dans le domaine du grand publique (lieux publiques, commerces, supermarchés, transports,...).
Voir l'article :
cri: Nouveau concept : le BigWebStore, pour le "packaging de l'information".
La consommation de l'information s'amplifie, et s'installe dans la société comme un nouveau mode de consommation à grande échelle et à part entière, voir centrale dans la vie des gens (et non plus périphérique, un truc qu'on fait comme ça, comme d'autres choses).
et la froideur !
La froideur s'installera. Oui, malgré l'été qui débutera. Cela sera une froideur sociale, dans les interactions, ... et donc aussi dans les relations.
On retrouve la froideur de l'époque de Philippe Le Bel, dont je décrirai quelques élémnents, bientôt, dans cet article :
cri: Epoque 1284-1314 et le règne de Philippe Le Bel
Beaucoup de ces constats peuvent être vus facilement :
le but de ce chapitre, c'est de préciser le fait que ces remises en question se feront par une longue descente en profondeur,
dans les valeurs, dans les choses importantes, dans les ressentis, dans ce qui est essentiel ... ainsi qu'une remontée à la surface de ce qui est au fond.
Globalement, cette période de remise en question sera comme une cristalisation, une légitimation, une installation en profondeur, de ce qui avait été démarré dans une sorte d'urgence et de nécessité du moment.
Ce qui pourra être troublant, c'est que cette installation, cette sédimentation, des choses, se fera dans une tendance de fond de débrouillardise, et d'agilité, voire de légèreté.
Derrière l'apparente débrouillardise, les choses s'installent en profondeur et se solidifient.
Autre point qui pourra étonner : même si les déconfitures et les déceptions seront nombreuses, cela ne sera pas une période d'effondrement, mais plutôt d'installation dans les nouveaux modes de communication, et de structures de la société.
Certes il y aura des déceptions, mais cela ne sera aussi important (en ampleur, comme en intensité et en profondeur), à côté des mises en place et des construction : les remises en questions ne seront souvent qu'un passage vers du nouveaux.
C'est une construction qui se passe, là, en 2020, et par exemple l'installation de la consommation de l'information, ou de la standardisation des interactions entre personnes dans le grand public, sont des mises en places, et sont des constructions,... de la nouvelle civilisation.
Une période et une tendance démarre le 11 mai, et va se prolonger pendant un an et demi environ, jusqu'en janvier 2022.
La tendance est une difficultés à donner, ou à prendre une direction claire, pour les grandes lignes, et les grands ensembles, avec des retours lourds sur le passé pour ce qui concerne les grandes institutions,
et d'autre part, un besoin d'aller de l'avant, sur un mode pratique, pragmatisme, bon sens, débrouillardise, adapation aux situations, et réponse aux difficulté par une communication locale ou parfois hors territoire physique, via le numérique.
Tout ça tout ça.
Prenez une grande inspiration, et relisez posément,... ou bien voyez ci-après, je décompose...
Pour l'écrire autrement :
Vous avez déjà pu constater cela, de manière flagrante, depuis quelques semaines, dans la gestion de ce que certains appelle "la crise", dans la mise en place du téléKravail, dans l'organisation de la reprise d'activité dans les commerces, dans les fournisseurs de services (coiffeurs, plombiers, informatique personnelle, éducation,...), dans la recherche scientifique aussi parfois, etc...
Ce qu'il est important de voir, avec cette tendance, c'est :
Cette tendance démarre le 11 mai... et on va la sentir assez fortement dès le début.
Cependant, comme elle va durer une période assez longue, on aura d'autres occasions d'en parler, et de la constater, je pense.
Je vais plutôt donner tout de suite des exemples et des illustrations, plutôt qu'approfondir la description de ce constat.
Exemple de passage du poids et de la perte de légitimité des institutions, vers des mises en oeuvres pratiques et misant sur l'adaptation rapide :
Voici un constat sur ce genre de période, sans direction claire et ferme.
Je présente ici que ce qu'il s'est passé en France, mais il devrait être possible de constater cela au niveau mondial. C'est pas faisable, là, pour l'instant, avec les moyens que j'ai.
Mais voyons déjà pour ce qu'il s'est passé en France : l'exemple est édifiant.
Si les détails vous gonflent, vous pouvez aller directement au résumé, en fin de chapitre.
En mai 1981, François Mitterand est élu président de la République. La gauche, le socialisme, arrivent au pouvoir après des décennies de pouvoir sans partage par la droite.
Dans mes souvenirs, Mitterand fait mettre 4 ministres communistes au gouvernement, dont Charles Fiterman, aux transports de 1981 (à 1984).
La droite crie haut et fort que la gauche ne saura pas gouverner.
La France tremble à l'idée des communistes, et de la possibilité des soviétique d'envoyer les chars sur Paris !
Aux Etats Unis, Reagan est arrivé au pouvoir (20 janvier 1981), en Angleterre, c'est Mme Thatcher (4 mai 1979).
Mais bon, l'état de grâce commence.
Cependant, pour la gauche, pour les ouvriers, c'est un "nouveau monde" qui commence :
Les espoirs étaient grands.
Ceux de repousser la puissance des multinationales, du capitalisme, et de la finance (qui commence à montrer le bout de son nez dans sa forme qu'on lui connait maintenant).
Le début du flottement, caractéristique de la tendance, commence en mars 1983.
Cette Allocution télévisée de M. François Mitterrand est éloquente :
Allocution télévisée de M. François Mitterrand, Président de la République, après les élections municipales et le réajustement monétaire décidé à Bruxelles, sur les objectifs du nouveau gouvernement, Paris, Palais de l'Elysée, mercredi 23 mars 1983.
Le discours commence comme cela :
"Françaises, Français, au jour et à l'heure convenus, me voici devant vous pour vous dire où nous en sommes,
où nous allons. Ma tâche en ce moment de notre histoire est d'assurer la conduite du pays, de connaître pour les comprendre vos aspirations, vos besoins, de vous montrer la route à suivre et de vous faire partager autant qu'il m'est possible, la conviction
que j'ai de l'intérêt national. Cette tâche est belle et difficile. Vous m'en avez confié l'honneur, j'en assumerai toute la charge."
Est-il besoin d'en dire plus... ?
Pour ceux qui veulent approfondir, cette interview aussi est éloquente sur cette perte de direction claire et ferme.
Entretien de M. François Mitterrand, Président de la République, accordé à Europe 1, sur la situation politique en France et l'action économique et sociale du gouvernement, Paris, Palais de l'Elysée, mardi 28 juin 1983.
La période sans direction claire et ferme se prolonge jusqu'en septembre 1984.
En septembre 1984, c'est plié. Et la vie a continué, certes,... mais pas dans la direction qui avait été prévue, ni voulue, au début.
En juillet 1984, dans une ambiance de turbulence, F. Mitterand tente de proposer le réferendum constitutionel, pour permettre un réferendum sur l'école.
Le revirement est abrupt.
Voir : En 1984, le « non » du Sénat prive Mitterrand de révision constitutionnelle
"Mais tout ne se passe pas comme prévu : le ministre de l’Éducation nationale, Alain Savary, démissionne, suivi quelques heures plus tard
par le Premier ministre Pierre Mauroy, avec tout son gouvernement. Laurent Fabius est nommé à Matignon, les communistes claquent la porte.
Quant à la réforme constitutionnelle défendue par le garde des Sceaux Robert Badinter, elle est certes adoptée en Conseil des ministres
le 19 juillet 1984. Mais c’est pour être rejetée le 8 août par le Sénat, dominé par la droite et le centre, adoptée par l’Assemblée nationale le 23
et rejetée de nouveau par les sénateurs le 5 septembre. Exit la réforme. On ne reparlera plus jamais de référendum sur l’école.
Ni de « grand service public » de l’éducation."
La France s'allie résoluement avec l'Allemagne, pour l'Europe, lors du «Geste de Verdun».
Helmut Kohl et François Mitterrand en 1984 : retour sur un geste historique
"Pourtant, pour Mitterrand et Kohl, ce geste faisait plus que sceller la réconciliation entre leurs deux pays : il devait symboliser et marquer le début d'un rapprochement politique entre les deux pays, le tout dans un contexte de Guerre froide et face à un certain enlisement du projet européen. L'acte de naissance du couple franco-allemand."
En résumé, c'était parti pour être le grand soir du socialisme, avec des ministres communistes au gouvernement, et un nouveau monde.
Puis période de flottement dans le calbute à partir de mars 1983.
Et à la fin de la période "sans direction claire ni ferme", en septembre 1984, c'est plié avec Reagan, Thatcher, Helmut Kohl, l'europe et Bruxelle, Laurent Fabius comme premier ministre... et en avant la musique... vous connaissez la suite de l'histoire (et miam miam la financiarisation, les entreprises, etc...).
Autre période typique, qui permet de bien voir cette tendance de difficulté à donner une direction ferme et claire : octobre 2001-mai 2003.
Octobre 2001... on pense à quoi ?
Au 11 septembre 2001, bien entendu.
Pour ceux qui s'en souviennent, vous vous souvenez le doute, l'incertitude, de ce qu'allait devenir le monde, dans les semaines qui ont suivi le 11 septembre ?
Le monde était sous le choc de la surprise, et on se demandait vraiment comment les choses allaient tourner, et dans qu'elle direction.
Dans la réponse américaine à l'attentat, il y a l'invasion de l'afganhistan, dès octobre, et le renversement du régime de Saddam Hussein en avril 2003.
Cette période correspond à la période sans direction claire et ferme, de l'après attentat.
Dans cette période, notamment, il y a eu l'indécision des pays occidentaux à s'engager dans la guerre en Irak, les dossiers sur les armes de destructions massives qui étaient vides, et les illusions des Etats Unis d'arriver à imposer la démocratie en Irak (et donc ensuite dans toute la zone).
Après la période sans orientation claire, les Etats-Unis, et l'occident, se sont embourbés dans la guerre et dans la tentative de stabilisation de la zone.
La réalité s'est avérée bien différente de ce qui avait été prévu au début.
Autre aspect de la période sans direction claire et ferme : "l'Après bulle de la net-economie".
Le plongeon des bourses mondiales, en 2001, a été phénoménal.
La dégringolade de la bourse avait commencé en mars 2000. Je m'en souviens très bien, dans les startups, le glas des levées de fond avait sonné, la dégringolade avait commencé.
En octobre 2001, juste après l'attentat à New York, la dégringolade a fini d'achever les illusions de bulle internet.
Commence alors une période d'incertitude dans les conditions économiques, et de grand trouble dans l'activité économique. Aujourd'hui, on dirait "c'était compliqué !..."
La Banque Centrale a baissé les taux un grand nombre de fois, en 2001 et 2002.
Les choses ont commencer à se clarifier, et l'activité économique a commencé à reprendre fermement la "direction de la croissance", à partir de 2003.
Notamment, la baisse des taux orchestrée par Alan Greenspan, à la Banque Centrale Américaine, était abusive, mais elle a permit de sortir de cette période sans direction claire et ferme.
Au départ, on tente de relancer péniblement l'économie, et après 2003, un virage est pris, qui entrainent les Etats-Unis et le reste du monde vers les dégâts des sub-prime, et les dégâts financiers et économique de 2008.
Dans les deux cas, celui de 1983-84 et celui de 2001-03, vous noterez les points communs :
Bon, et bien, ce genre de période, on en commence une, là, le 11 mai 2020 !
C'est comme ça. Au moins, là, vous êtes prévenu... vous pouvez gérer en conséquence, si tant est qu'on peut gérer certaines choses, dans un environnement emporté par ce genre de tendance.
La remise en question des valeurs, le désir, les plaisirs, des relations, des contrats sociaux, avec l'installation de la distance pour tout ce qui concerne les interactions, les relations, le corps et la sensualité.
Cette remise en question se fait en profondeur, et fait prendre conscience de choses essentielles, importantes, prioritaires.
Ce la peut être vu comme une longue glissade dans la profondeur des choses.
Dans le même temps, une période plus longue démarre : elle est caractérisée par le manque de direction claire et ferme,
la débrouillardise, le pragmatisme.
Cela est accentué par le besoin de se défaire, de se dégager, concernant les grandes institutions et la légitimité des choses habituelles et traditionnelles du passé.
On rejette les institutions et les modèles traditionnelles du passée, mais on ne sait pas encore ce qu'on met à la place.
Cette période dure environ 18 mois, jusqu'en janvier 2022.
Et le 28 juin : boum !... ca recommence l'impulsivité, la pugnacité, l'imposition des choses, ... et encore les confrontations.
Tout l'été, jusqu'à mi septembre.
Pour ces aspects de prises de bec, et d'impulsivité, voir le chapitre de déroulé, de l'article :
Bonne année ! 2020... divin !... 2020... et ben !... et 2020... les besoins...
A mon avis, s'il y a un moment pour foncer, c'est cette période jusqu'au 10 septembre.
Par exemple, si vous voulez foncer en vacances, ... alors foncez ! parce qu'après,... moi, je ne sais pas,...mais vraiment, je ne suis pas sûr qu'il y en aura encore...
Idem, pour la base, concernant cette période, voir le chapitre de déroulé, de l'article :
Bonne année ! 2020... divin !... 2020... et ben !... et 2020... les besoins...
En plus de ce qui est dans cet article, maintenant, on voit encore mieux ce que cela va être : une mise sous cloche des impulsivités.
Une mise sous contrôle des spontanéité : autant dire tout de suite que la spontanéité deviendra une possibilité rare, en tout cas, en dehors de la sphère privée, et entre personnes intimes.
On verra probablement dans cette période une accentuation marquée, et le développement de la tendance : réfléchir-avant-d-agir
Ces remises en questions de l'action impulsive, de la spontanéité, stimuleront une évolution en profondeur des comportements, des interactions entre les personnes, et globalement de la société.
Comme pour la période de mai-juin, cette période n'est pas faite que de contrainte, elle est aussi le théatre d'une stimulation pour les remises en questions et les évolutions.
La remise en question de la spontanéité, dans l'action, favoriseront aussi probablement l'utilisation du numérique.
À ce propos, on verra aussi probablement l'emprise du numérique collectif, sur les individus : les services numériques, centralisés et mondiaux,
pourraient apparaitrent plus comme une canalisation des personnes que comme un service génial pour faire des trucs super dans le numérique.
À voir,...mais ce genre de chose (et de remise en question) sont typiquement dans la tendance de cette période septembre-nomembre 2020.
Il est possible aussi que les services numériques, centralisés et mondiaux soient mis au service d'une canalisation des personnes, mais que les personnes ne s'en rendent pas comptent, surtout si ces services leur donne l'impression d'une liberté, par rapport aux contraintes dans l'action physique et matérielle.
Les gouvernements aussi verront une remise en question de l'usage de l'action violente, de la force, pour imposer quelque chose aux populations.
Cette remise en question poussera peut être certains gouvernements à réorienter leurs efforts, vers l'utilisation du numérique, ou vers d'autres moyens, non physiquement agressifs, pour canaliser les populations.
À moins que ce ne soit les gens, la société dans son ensemble, qui prennent conscience du besoin d'orienter (ou de re-constituer) les gouvernements, vers l'utilisation d'autres moyens que la force, pour canaliser les populations.
Globalement, il ne sera pas étonnant de voir une apathie, ou même une volontée venue de l'intérieur de chacun, dans le refus d'utiliser la force, l'impulsivité, la violence physique, pour obtenir quelque chose, ... que ce soit les individus, ou les gouvernements.
Idem, pour la base, concernant cette période, voir le chapitre de déroulé, de l'article :
Bonne année ! 2020... divin !... 2020... et ben !... et 2020... les besoins...
Pas grand chose à dire de plus, sur cette période, ... pour l'instant.
Le reste de l'année, à partir du 11 mai 2020, se déroulera globalement selon ces 3 grandes étapes :
Ces quatres "grandes étapes" sont grandes par leur intensité : ca va dépoter.
Les remises en questions se font en profondeur. Les prises de conscience aussi. C'est pas de la gnognotte, superficielle.
C'est, comme indiqué dans l'article de début d'année, une succession de faux départ, et on voit mieux maintenant ce qu'il en est :
c'est une succession de blocage phénoménaux, et d'accélerations intenses aussi.
Les remises en questions et les prises de conscience vont se faire par
cette alternance de coups de frein, et d'accélérations.
Le tout dans une ambiance de contraintes, et de main-de-fer-qui-se-referme.
Quelques illusions erratiques, et le manque de direction claire, feront croire à la possibilité d'un nouveau monde merveilleux.
Certes, il y aura un nouveau monde, certes une nouvelle civilisation démarre,... mais avec une mise en place d'une main de fer (la "main-de-fer-se-referme")... et probablement pas pour les idéaux qui étaient souhaité aux début (en 2020).
On constate déjà que l'on va vers une société triste, globalement.
Mais rien de grave, dans tout cela : Les gens seront tellement bousculés par tout cette évolution et prise de conscience en profondeur à l'intérieur de chacun,
et tellement occupés à besogner ou à se planquer chez eux,
qu'ils n'auront pas vraiment le temps d'y penser.... et encore moins de se révolter.
Si tant est qu'ils en aient envie.
Dans l'article de Bonne année ! 2020... , j'explique les grandes lignes de ce qu'il va se passer.
"...il s'agit surtout de voir, à travers ces effets turbulents et chaotiques, le fait d'obliger de s'arrêter de faire ce qu'on faisait avant, et d'obliger de démarrer et bâtir une nouvelle société.
Il s'agit surtout de voir la puissance du mouvement de structuration, de mise en place d'infrastructures et d'institutions, et la puissance de légitimité de ces nouvelles structures de société."
Dans cet article, j'explique comment cela va se passer.
Et pourquoi "on fait tout ça".
Quand homme blanc desinfecter beaucoup beaucoup les poignées des portes, ... société très très triste...
Et Grand Chef Sioux sait que la nouvelle civilisation arrive...
Pourquoi fait-on toute ces choses ?
La distanciation entre les personnes ? le numérique aseptisé ? ... les désinfections de tous les lieux publics ?
des poignées de portes et des rambardes dans les bus et les métros ? la réduction drastique de la consommation de biens matériels ? etc...
C'est parce que l'humanité veut nettoyer sa planète, faire tout tout propre, partout, tout bien organisé, ... comme ça ça sera tout bien,... pour le démarrage de la nouvelle civilisation.
Coucou ! 😳
Puisque vous êtes venu jusqu'à ce bas de page... jusqu'à cette mention CC By-SA... j'en profite pour pointer un constat.
Il faut que j'écrive un article sur les licences Créative Commons (By-SA et les autres variantes) :
Les licences Créative Commons sont super importantes par rapport aux moissons des contenus par les fabricants de modèles de langages et de modèles pour IA générative.
Pour passer d'une forme de pillage à des moissons et à du commerce équitable, pour les contenus mis à disposition sur l'Internet.
Tout en gardant la publication sur le web : libre, vaste, variée,... mise à disposition du plus grand nombre...
Dès que j'ai un moment, je mets en place une page d'article sur ce point. Ce constat.